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  • Table des matières
  • Investir sans apport: la situation la plus évidente
  • Investir avec apport personnel
  • La capacité d’endettement et la stratégie bancaire
  • La gestion du risque et la sécurité financière
  • FAQs
  • Peut-on vraiment investir sans apport dans l’immobilier ?
  • Faut-il mettre de l’apport pour obtenir un meilleur taux de crédit ?
  • Comment choisir entre investir avec ou sans apport ?
  • Investir dans l’immobilier avec ou sans apport personnel ? : l’essentiel à retenir

Investir dans l’immobilier avec ou sans apport personnel ?

Investir dans l’immobilier avec ou sans apport personnel

Investir dans l’immobilier est l’une des stratégies préférées des Français pour se constituer un patrimoine et générer des revenus réguliers.

Mais une question revient systématiquement : faut-il investir avec ou sans apport personnel ? Le choix n’est pas évident, car il dépend autant du type de bien, du marché local que de votre situation financière. Entre effet de levier, autofinancement, optimisation du crédit et gestion du risque, chaque option présente des avantages… et des limites.

Cet article vous guide pour comprendre quel scénario est le plus adapté à votre projet d’investissement locatif.

Investir sans apport: la situation la plus évidente

Il s’agit de celle dans laquelle on envisage d’acheter un bien immobilier, pour lequel la valeur locative, les loyers versés par les locataires, couvrirait totalement les mensualités d’un crédit à 100%, sans le moindre apport, ainsi que si possible les autres frais divers (notamment les impôts fonciers).

Soit parce que les loyers espérés sont élevés, soit parce que le montant de l’acquisition du bien est faible, soit les deux…
On est donc dans une situation de parfait autofinancement.

S’il y a possibilité de se mettre dans une telle situation, le choix est simple, il faut acheter sans le moindre apport et profiter à fond de l’effet de levier du crédit.

Autrement dit, utiliser pleinement l’argent de la banque pour bâtir son patrimoine immobilier.

Avec un apport nul initial (sauf éventuellement les frais de notaire), et un apport supplémentaire également nul durant les années de remboursement du crédit, on se retrouve, une fois le prêt terminé, en possession d’un capital immobilier équivalent à la valeur du bien locatif. Soit une performance pour ce placement quasiment infini…

Investir avec apport personnel

Si maintenant pour un loyer donné et un prix d’achat donné, on constate que le financement 100% à crédit du bien ne permettra pas d’être autofinancé, il y a un optimum à trouver.

Cette situation signifie que pour un apport nul, il faudra tous les mois pendant la durée du crédit, par exemple 20 ans, compenser la différence entre les dépenses (mensualités du prêt, frais, impôts…) et les recettes (loyers).

Un levier qui peut permettre de se remettre en situation de parfait autofinancement et ainsi rester sur un apport nul, est d’allonger la durée du crédit. Mais l’effet de passer de 20 à 25 ans par exemple reste malgré tout limité.

De plus, attention à ne pas partir sur une durée initiale trop longue, d’une part, les taux d’intérêts sont plus élevés, le crédit coûte plus cher, mais surtout en cas de problème, la marge de manœuvre pour baisser sa mensualité en augmentant la durée du crédit sera très limitée.

Mais une fois la durée du crédit fixée, s’il on est toujours en défaut d’autofinancement, on peut alors se poser la question d’ajouter de l’apport personnel.

D’un point de vue performance du placement, il est intéressant de simuler différents cas, différents niveaux d’apport personnel, il y a un optimum à trouver qui dépend du niveau d’autofinancement. L’idée générale est de viser un apport au départ qui permette d’éviter d’avoir à ajouter de l’argent tous les mois. Mais il devient contre productif de mettre davantage d’apport.

Plus globalement, indépendamment du fait que l’on souhaite optimiser le rendement de cet investissement immobilier, on peut souhaiter se mettre en position de parfait autofinancement de manière à faciliter le lancement de plusieurs investissements similaires en parallèle, à la fois pour sécuriser ses finances, mais aussi pour rassurer et convaincre son banquier !

La capacité d’endettement et la stratégie bancaire

Avant même de choisir entre investir avec ou sans apport, il est essentiel d’évaluer précisément sa capacité d’endettement. Un investissement autofinancé ou presque autofinancé permet de préserver votre taux d’endettement et d’augmenter vos chances d’obtenir d’autres crédits par la suite.

Les banques privilégient les dossiers cohérents, équilibrés, et surtout des projets dont le loyer couvre une large partie de la mensualité. Plus votre projet est proche de l’autofinancement, plus il renforce votre profil investisseur.

Même si vous disposez d’un apport, conserver votre liquidité peut parfois être plus judicieux pour multiplier les opérations ou gérer les imprévus.

La gestion du risque et la sécurité financière

Investir avec ou sans apport ne doit pas être uniquement un calcul de rentabilité : c’est aussi un arbitrage entre risque et sécurité. Sans apport, vous maximisez l’effet de levier mais vous vous exposez à une tension de trésorerie plus forte en cas de vacance locative, travaux imprévus ou impayés.

Avec apport, vos mensualités baissent, ce qui réduit la pression financière et améliore votre marge de manœuvre. Trouver le juste équilibre dépend de votre tolérance au risque, de votre situation professionnelle, de vos revenus et de votre capacité à absorber un aléa.

Un investisseur débutant privilégiera souvent un minimum d’apport pour sécuriser son premier projet, tandis qu’un investisseur expérimenté cherchera davantage à maximiser l’effet de levier.

FAQs

Peut-on vraiment investir sans apport dans l’immobilier ?

Oui, mais seulement si le loyer couvre la majorité des mensualités et des charges. Les banques acceptent plus facilement un financement à 110 % lorsque le projet est solide, bien situé et proche de l’autofinancement. Il faut un dossier propre, des revenus stables et une stratégie cohérente pour rassurer le banquier.

Faut-il mettre de l’apport pour obtenir un meilleur taux de crédit ?

Dans de nombreux cas, oui. L’apport réduit le risque pour la banque et améliore votre profil emprunteur, ce qui peut permettre d’obtenir un taux plus avantageux. Mais mettre trop d’apport diminue l’effet de levier. L’idéal est de trouver le montant minimum nécessaire pour atteindre l’autofinancement sans immobiliser inutilement votre trésorerie.

Comment choisir entre investir avec ou sans apport ?

Tout dépend du niveau d’autofinancement du projet, de votre capacité d’endettement et de votre tolérance au risque. Sans apport, vous maximisez l’effet de levier mais vous supportez une trésorerie plus tendue. Avec apport, vous sécurisez votre investissement mais immobilisez du capital. L’objectif est de trouver l’équilibre optimal selon votre situation et vos ambitions patrimoniales.

Investir dans l’immobilier avec ou sans apport personnel ? : l’essentiel à retenir

  • Investir sans apport est idéal en cas d’autofinancement réel : si les loyers couvrent les mensualités, les charges et la taxe foncière, l’effet de levier du crédit est maximal et la rentabilité globale devient exceptionnelle.
  • L’investissement sans apport dépend du marché local : plus le prix d’achat est bas et le loyer élevé, plus l’autofinancement est facile (studios, colocations, villes moyennes, etc.).
  • Investir avec apport réduit la mensualité et sécurise la trésorerie : utile si le projet n’est pas autofinancé à 100 %, ou si l’investisseur veut limiter les risques (vacance, travaux, imprévus).
  • L’apport peut optimiser le dossier bancaire : il rassure la banque, peut améliorer le taux d’intérêt et facilite l’obtention du crédit, surtout pour un premier investissement.
  • Le bon choix dépend du profil de l’investisseur et de sa stratégie : tolérance au risque, objectifs patrimoniaux, capacité d’endettement et volonté de multiplier les projets déterminent si l’apport est nécessaire… ou pas.
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