A quoi est-ce que je m’engage en m’inscrivant ?
Chaque Utilisateur adhérant à Rentila ouvre un compte Gratuit. Le compte Gratuit est limité. Dans le cas où l’Utilisateur souhaite changer son type d’abonnement, il peut souscrire à tout moment à une des formules payants proposées (Silver et Gold), aux prix et conditions précisées sur la page tarifs.
Cette option est souscrite pour une durée d’un mois ou d’un an, tacitement reconductible pour des durées successives. L’Utilisateur peut modifier son abonnement à tout moment au cours de chaque période contractuelle pour évoluer vers une option supérieure. En revanche, il n’est pas possible de modifier son abonnement vers une option inférieure au cours d’une période contractuelle. L’Utilisateur devrait annuler son abonnement et souscrire un nouveau avec l’option souhaitée.
En cas d’annulation de l’abonnement, l’Utilisateur ne sera facturé que pour le mois en cours et n’aura plus d’engagement par la suite.
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Est-ce que le site est vraiment gratuit ?
La version basique, gratuite de Rentila permet la gestion d’un bien immobilier. Elle est aussi limitée à 2 locataires, 2 contrats de location et 4 états des lieux (archives inclus). L’espace de stockage est de 50Mo.
Cette formule est parfaite pour le petit bailleur qui débute son activité.
Après l’ouverture du compte, l’utilisation est illimitée pendant 15 jours. Après cette période les limites de compte gratuit sont appliquées. Si l’utilisateur les dépasse il sera obligé de souscrire un abonnement.
Nous vous invitons de consulter la page tarifs pour plus d’informations.
Les frais de gestion (achat de modèles types de contrat de location, frais de correspondance, téléphone, etc.) sont déductibles pour un montant forfaitaire de 20 € par an et par logement.
Les dépenses d’acquisition d’équipements informatiques et de logiciels sont également des charges déductibles . L’utilisation de Rentila reste donc pratiquement gratuite, l’abonnement pour un compte payant est déductible de vos impôts.
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Est-ce que mes données sont sécurisées ?
Soucieux de la confiance dont fait preuve l’Utilisateur lorsqu’il se connecte sur notre Site, nous attachons une grande importance à la sécurité et la protection de ses Données et mettons en œuvre toutes mesures nécessaires aux fins de restreindre les risques de perte, détérioration ou mauvaise utilisation de celles-ci.
Ainsi, afin de garantir une sécurité optimale, Rentila.com utilise la technologie standard SSL (Secure Socket Layer) en 256 bits. L’utilisation du protocole SSL, l’une des méthodes de cryptage les plus efficaces et les plus utilisées actuellement, permet de garantir une protection maximale de vos Données.
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No. TVA : FR 22 424 761 419
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Comment choisir le bon locataire ?
Le choix du bon locataire est crucial pour garantir la stabilité et la rentabilité de votre investissement immobilier. Voici quelques étapes pour vous aider à sélectionner un locataire approprié :
- Annonce claire et précise : Rédigez une annonce de location détaillée, précisant le type de bien, le loyer, les caractéristiques, et les exigences. Cela contribuera à attirer des candidats sérieux et compatibles.
- Processus de candidature : Créez un formulaire de candidature pour collecter des informations essentielles telles que l’historique de location, les antécédents financiers, l’emploi actuel, et les références. Examinez attentivement ces informations pour évaluer la fiabilité du candidat.
- Vérification du dossier : Effectuez une vérification des antécédents du locataire potentiel, y compris les vérifications des revenus, les références de propriétaires précédents, et les vérifications d’emploi. Cela vous aidera à évaluer la stabilité financière et le sérieux du locataire.
- Rencontre en personne : Organisez une rencontre en personne avec le candidat pour discuter des attentes mutuelles et évaluer sa personnalité et sa communication. Une bonne relation locataire-propriétaire est essentielle pour résoudre les problèmes efficacement.
- Respect des lois : Assurez-vous de respecter toutes les lois anti-discrimination et les réglementations locales en matière de location. Le processus de sélection ne doit pas être discriminatoire.
En suivant ces étapes, vous augmentez vos chances de choisir un locataire fiable et respectueux de votre bien immobilier, ce qui contribue à une expérience de location positive pour les deux parties.
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Quels sont les documents à demander aux candidats locataires ?
Pour évaluer la solvabilité et la fiabilité des locataires potentiels, vous devriez demander les documents suivants :
- Formulaire de candidature : Un formulaire de candidature complété qui comprend des informations personnelles, telles que le nom, la date de naissance, la situation familiale, l’emploi actuel, les coordonnées d’urgence, etc.
- Pièces d’identité : Une copie de la pièce d’identité en cours de validité, telle qu’une carte d’identité, un passeport ou un titre de séjour, pour vérifier l’identité du locataire.
- Preuve de revenus : Les trois derniers bulletins de salaire, un contrat de travail, une lettre d’engagement de l’employeur ou des preuves de revenus stables, comme des avis d’imposition ou des relevés bancaires.
- Justificatif de domicile actuel : Une copie d’une facture récente d’un service public (électricité, eau, gaz) ou un avis d’imposition pour vérifier l’adresse actuelle du locataire.
- Références de location précédente : Anciennes quittances de loyer. Les coordonnées des anciens propriétaires ou gestionnaires immobiliers pour obtenir des références sur le comportement du locataire et ses antécédents de paiement.
- Garant ou caution : Si le locataire propose un garant ou une caution, demandez des informations sur cette personne, y compris ses coordonnées, sa pièce d’identité et sa preuve de solvabilité.
- Autres documents spécifiques : En fonction de la situation du locataire (salarié, étudiant, chef d’entreprise, retraité …), il peut être nécessaire de demander d’autres documents, tels que des bilans, Kbis, attestation scolaire, justificatifs de versement d’aides …
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Comment vérifier le dossier locataire ?
Pour vérifier le dossier d’un locataire en France et vous assurer de choisir un locataire fiable, suivez ces étapes claires :
- Demandez une candidature et dossier complet : Demandez au locataire potentiel de remplir un formulaire de candidature et fournir un dossier complet. Lors des visites, demandez au locataire de se présenter avec ses pièces en original et en copie.
- Vérifiez la solvabilité : Vérifier les revenus du locataire. Est-ce qu’il gagne suffisamment ? Vous pouvez utiliser des services de vérification des avis d’imposition en ligne ou faire appel à une agence spécialisée. Le site impôts.gouv.fr offre un service de vérification visant à vous assurer que les données fournies sur l’avis d’imposition remis par le locataire correspondent aux informations enregistrées par l’administration fiscale. Il vous suffit d’entrer le numéro fiscal ainsi que la référence de l’avis pour effectuer une comparaison.
- Demandez des références de location précédente : Demandez les dernières quittances de loyer. Contactez les anciens propriétaires ou gestionnaires immobiliers du locataire pour obtenir des références. Posez des questions sur la ponctualité des paiements, le comportement en tant que locataire, et l’état du logement à la fin de la location précédente.
- Vérifiez l’emploi : Demandez une preuve d’emploi, telle qu’une attestation d’employeur ou les trois derniers bulletins de salaire. Cela vous permettra de vous assurer que le locataire a des revenus stables pour couvrir le loyer.
- Vérifiez l’identité : Demandez une copie de la carte d’identité ou du passeport du locataire pour vous assurer de son identité.
- Faites une recherche sur internet : Faites une recherche sur internet et les réseaux sociaux, facebook, linkedn etc.
- Assurez-vous de la conformité légale : Veillez à respecter toutes les lois anti-discrimination et les réglementations en matière de protection des données lors de la collecte et de l’utilisation des informations du locataire.
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Comment créer un contrat de location ?
Pour créer un contrat de location avec le logiciel Rentila, suivez ces étapes générales :
- Inscription et connexion à Rentila : Si vous n’avez pas déjà un compte, inscrivez-vous sur le site web de Rentila et connectez-vous à votre compte.
- Ajout du bien immobilier : Avant de créer un contrat de location, vous devez ajouter le bien immobilier à votre compte. Cela inclut la description du bien, l’adresse, les caractéristiques, et éventuellement des photos.
- Ajout du locataire : Ajoutez les informations du locataire, y compris son nom, ses coordonnées, et toute autre information nécessaire.
- Création du contrat de location : Pour créer un bail, il faut créer une location dans Rentila. Vous devrez sélectionner le bien immobilier, le locataire pour lequel vous souhaitez créer le contrat. Rentila vous guidera à travers les étapes pour remplir les détails du contrat de location. Cela peut inclure des informations telles que la durée du bail, le montant du loyer, la date de début du bail, les modalités de paiement, les responsabilités des parties, etc.
- Modèle de contrat : Une fois le contrat de location créé, vous pouvez le télécharger un modèle de contrat de location. Vous pouvez l’envoyer électroniquement au locataire pour qu’il le signe en ligne. Rentila peut offrir des options pour la signature électronique.
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Quelle est la durée d’un bail de location ?
La durée d’un bail varie en fonction du type de location et bailleur. Voici les durées typiques pour différents types de baux en France :
- Bail Meublé : Le bail meublé est généralement conclu pour une durée minimale d’un an. Cependant, il peut être réduit à neuf mois si le locataire est étudiant ou en mobilité professionnelle. Le renouvellement est possible pour une durée d’un an à chaque fois.
- Bail Vide : Le bail vide, ou non meublé, est généralement conclu pour une durée minimale de trois ans en résidence principale. Si le loueur est une personne modale, la durée est de 6 ans. La SCI familiale doit conclure un bail d’habitation pour 3 ans au minimum (et non 6 ans, durée normalement imposée aux personnes morales). Condition requise : la SCI doit être constituée exclusivement entre parents et alliés jusqu’au quatrième degré inclus – petits-neveux ou petites-nièces, cousin(e)s germain(e)s, grands-oncles ou grands-tantes (art. 10 al. 1 renvoyant à l’art. 13 de la loi du 6.7.89).
- Bail de Mobilité : Le bail de mobilité est une forme spécifique de bail meublé destinée aux locations temporaires. Sa durée varie de 1 à 10 mois et ne peut être renouvelée avec le même locataire.
- Bail Saisonnier : Le bail saisonnier est destiné aux locations de vacances. Il a une durée spécifique liée à la saison, généralement de quelques jours à quelques semaines, en fonction de la destination touristique.
- Bail Commercial : Les baux commerciaux ont généralement une durée de neuf ans, avec des possibilités de résiliation triennale pour le locataire. Cependant, les parties peuvent convenir d’autres durées.
- Bail Civil : Le bail civil est un type de contrat de location qui diffère des baux résidentiels et commerciaux. Il concerne généralement la location de biens immobiliers pour des activités autres que l’habitation ou le commerce, comme les locations de bureaux, de terrains agricoles ou de garages. La durée d’un bail civil peut varier en fonction des négociations entre les parties, mais elle est souvent plus souple que celle des baux commerciaux. Les baux civils peuvent être de courte ou de longue durée, en fonction des besoins et des accords entre le propriétaire et le locataire. Les termes et les conditions spécifiques sont généralement négociés entre les parties, et il n’existe pas de durée standard imposée par la loi.
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Qu’est-ce qu’un état des lieux et comment le réaliser correctement ?
L’état des lieux est un document essentiel dans le processus de location d’un bien immobilier, qu’il s’agisse d’une maison, d’un appartement ou d’un local commercial. Il décrit l’état général du logement avant l’entrée du locataire et à la fin de la location, comparant ainsi l’état initial à l’état final. Réaliser un état des lieux correctement est crucial pour éviter les litiges et les conflits entre propriétaires et locataires.
Voici comment réaliser un état des lieux correctement :
- Préparation en amont : Planifiez la visite avec le locataire pour que les deux parties soient présentes lors de l’état des lieux. Assurez-vous que le logement est propre, vide, et bien éclairé.
- Utilisation d’un modèle : Utilisez un modèle d’état des lieux standard ou un logiciel de gestion locative pour vous assurer de ne rien oublier. Le modèle doit couvrir tous les éléments du logement, y compris les murs, les sols, les plafonds, les équipements (fenêtres, portes, chauffage, etc.), et les éventuels meubles, objets et équipements.
- Description détaillée : Soyez précis dans votre description en notant les défauts, les dommages, les traces d’usure, les fissures, les taches, et tout autre problème existant. Prenez des photos pour étayer vos constatations.
- Date et signatures : Indiquez la date de l’état des lieux et faites-le signer par les deux parties. Chacune doit recevoir une copie signée.
- État de sortie : À la fin de la location, répétez le processus pour constater l’état du logement à la sortie du locataire. Comparez-le à l’état initial pour identifier les changements, les réparations nécessaires, ou les éventuels conflits.
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Qu’est-ce qu’un inventaire des meubles et comment le réaliser correctement ?
Un inventaire des meubles est un document détaillé qui répertorie tous les biens meubles fournis dans un logement loué meublé. Il est utilisé pour documenter l’état et la quantité de chaque élément mobilier au début et à la fin de la location. La réalisation correcte d’un inventaire des meubles est essentielle pour éviter tout litige entre le propriétaire et le locataire concernant les biens meubles et leur état.
Voici comment réaliser un inventaire des meubles correctement :
- Préparation préalable : Avant l’entrée du locataire, assurez-vous que tous les meubles, objets et équipements inclus dans la location sont en place, en bon état, et fonctionnent correctement. Prenez des photos pour avoir une preuve visuelle de leur état initial.
- Utilisation d’un modèle : Utilisez un modèle d’inventaire des meubles standard ou un logiciel de gestion locative pour créer un document structuré. Le modèle doit inclure la description de chaque meuble, sa quantité, son état, et éventuellement sa valeur.
- Description détaillée : Pour chaque meuble, objet et équipement, soyez précis dans votre description. Indiquez le type de meuble (par exemple, canapé, table, lit), son état (neuf, usagé, endommagé), et notez toute dégradation, éraflure, ou usure.
- Signature des parties : À l’entrée du locataire, faites-lui examiner l’inventaire des meubles en détail et signez-le conjointement. Chaque partie doit recevoir une copie signée.
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Quelle est la différence entre un état des lieux et un inventaire ?
En France, un état des lieux et un inventaire sont deux documents distincts utilisés dans le cadre de la location immobilière pour documenter l’état du bien loué. Voici leurs principales différences et pourquoi ils sont distincts :
État des lieux :
- But : L’état des lieux a pour objectif de décrire l’état général du logement au moment de l’entrée du locataire (état des lieux d’entrée) et à sa sortie (état des lieux de sortie).
- Contenu : L’état des lieux détaille l’état de chaque pièce du logement, y compris les murs, les sols, les plafonds, les installations sanitaires, électriques et de chauffage. Il mentionne également l’existence de clés, de compteurs, et d’autres équipements. Il liste, comme l’inventaire, tout ce qui est inclus dans la location, comme les meubles, les appareils électroménagers, la vaisselle, les draps, etc. Il décrit également leur état (neuf, usagé, endommagé, etc.).
- Rôle : L’état des lieux permet de déterminer si des dégradations ou des usures ont eu lieu pendant la période de location, et il sert de base pour le calcul des éventuelles retenues sur le dépôt de garantie.
Inventaire :
- But : L’inventaire vise à répertorier de manière exhaustive et détaillée le mobilier, les équipements et les objets présents dans le logement loué, ainsi que leur état.
- Contenu : L’inventaire liste tout ce qui est inclus dans la location, comme les meubles, les appareils électroménagers, la vaisselle, les draps, etc. Il décrit également leur état (neuf, usagé, endommagé, etc.).
- Rôle : L’inventaire permet de documenter l’état des biens meubles fournis avec le logement, ce qui est important en cas de litige sur des dommages ou des manquements à la fin de la location. Contrairement à l’état des lieux, l’inventaire n’est pas utilisé pour calculer les retenues sur le dépôt de garantie.
En résumé, l’état des lieux se concentre sur l’état du logement lui-même, les meubles objets et équipements, tandis que l’inventaire concerne exclusivement le mobilier, objets et équipements fournis avec le logement.
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Comment fixer le montant du loyer ?
Le montant du loyer est généralement fixé en fonction de plusieurs facteurs, notamment la localisation, la taille, l’état et les caractéristiques du bien immobilier, ainsi que la demande du marché. Voici quelques étapes pour déterminer un loyer équitable :
- Recherchez les prix du marché : Commencez par examiner les loyers pratiqués dans votre région pour des biens similaires au vôtre. Vous pouvez utiliser des sites web immobiliers, consulter des annonces, ou contacter des agences immobilières pour obtenir une idée précise des tarifs en vigueur.
- Évaluez les caractéristiques du bien : Prenez en compte les spécificités de votre bien immobilier, telles que la taille, l’état général, les équipements, la vue, l’accessibilité aux transports en commun, etc. Ces éléments peuvent influencer le montant du loyer.
- Calculez vos coûts : Tenez compte des dépenses liées à la propriété, comme les taxes foncières, l’assurance, les frais d’entretien, et les éventuels prêts hypothécaires. Assurez-vous que le loyer couvre ces coûts tout en dégageant un bénéfice raisonnable.
- Considérez la demande du marché : Si la demande de locations dans votre région est élevée, vous pourrez peut-être fixer un loyer légèrement plus élevé. À l’inverse, si l’offre est abondante, vous devrez peut-être ajuster le loyer à la baisse pour attirer des locataires.
- Respectez la réglementation locale : Renseignez-vous sur les lois et réglementations locales en matière de fixation des loyers, qui peuvent varier d’une région à l’autre. Assurez-vous de respecter les lois en vigueur pour éviter des problèmes légaux.
En fin de compte, la fixation du montant du loyer nécessite une analyse minutieuse du marché immobilier local et une évaluation honnête des caractéristiques de votre bien. Il est également essentiel de maintenir une communication ouverte avec vos locataires pour garantir une relation locative harmonieuse.
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Comment réviser le loyer en cours de bail ?
La révision du loyer en cours de bail en France est soumise à des règles strictes pour protéger à la fois les propriétaires et les locataires. Voici comment procéder pour réviser le loyer en cours de bail :
- Vérification du bail existant : Tout d’abord, vérifiez le bail existant pour savoir s’il prévoit une clause de révision du loyer. Les baux résidentiels en France sont généralement soumis à un encadrement des loyers, ce qui signifie que le loyer ne peut pas être révisé à la hausse librement. Si le bail inclut une clause de révision, suivez les instructions spécifiques de cette clause. Si la date de l’IRL à prendre en compte n’est pas indiquée dans le bail, il faut prendre la date du dernier IRL publié par l’Insee: Insee : Institut national de la statistique et des études économiques au moment de la signature du bail.
- Indices de référence : La révision du loyer est souvent basée sur un indice de référence, tel que l’Indice de Référence des Loyers (IRL), l’Indice des Loyers Commerciaux (ILC) ou l’Indice du Coût de la Construction (ICC). L’indice applicable dépend généralement du type de location.
- Date de révision : Le propriétaire peut appliquer la révision annuelle de loyer dans l’année qui suit la date de révision du bail. La révision de loyer ne s’applique pas rétroactivement, mais seulement à partir de la date de la demande. Lorsque le délai d’un an est écoulé, la révision non appliquée est perdue pour le propriétaire.
- Calcul du nouveau loyer : Pour réviser le loyer, utilisez la formule de révision. Nouveau loyer = loyer en cours x nouvel IRL du trimestre de référence du contrat / IRL du même trimestre de l’année précédente.
- Notification au locataire : Une fois que vous avez calculé le nouveau loyer, envoyez un courrier recommandé avec accusé de réception au locataire. Ce courrier doit contenir le nouveau montant du loyer proposé et expliquer la méthode de calcul.
- Accord du locataire : En cas d’erreur de calcul, le locataire peut contester l’augmentation fixée par son propriétaire. Si le locataire accepte, le nouveau loyer s’appliquera à la date convenue. Si le locataire conteste, il peut saisir la commission départementale de conciliation ou le tribunal.
- Éventuelle médiation : En cas de désaccord persistant, une médiation peut être envisagée pour trouver un compromis entre les parties.
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Quel budget prévoir pour la rénovation du bien loué ?
Les coûts des travaux peuvent varier considérablement en fonction de l’état initial de la propriété et du niveau de rénovation et finition souhaités. Il existe trois types principaux, chacun ayant un coût moyen par mètre carré (m²) :
1. Rénovation légère : Cette option est idéale pour les petits travaux visant à rafraîchir la propriété. Les prix moyens se situent généralement entre 250 et 750 € TTC/m². Les rénovations légères peuvent inclure des travaux de peinture, de revêtement de sol, et d’autres améliorations mineures.
2. Rénovation partielle (ou Standard) : Pour des projets plus substantiels, tels que la rénovation d’une cuisine ou d’une salle de bains, le coût moyen se situe généralement entre 750 et 1 000 € TTC/m². Cette option peut également inclure des mises à jour électriques ou de plomberie. Pour un ameublement et équipements haut de gamme (menuiserie sur mesure, équipements de marque), compte entre 1 500 et 3 500 € TTC/m².
3. Rénovation lourde : Pour des projets d’envergure, tels que la rénovation complète d’un immeuble, les coûts peuvent être nettement plus élevés, allant parfois de 2 000 à 7 000 € TTC/m². Par exemple, l’installation d’une chaudière à gaz ou d’une pompe à chaleur hybride peut coûter jusqu’à 10 000 €.
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Quel budget prévoir pour l’entretien du bien loué ?
Prévoir un budget pour l’entretien d’un investissement locatif est essentiel pour assurer la rentabilité à long terme de votre propriété. Le montant à prévoir dépendra de plusieurs facteurs, notamment l’âge du bien, son emplacement, son état initial et le type de locataires. Voici quelques conseils et règles pour déterminer un budget d’entretien approprié :
- Réserves d’urgence : Il est recommandé de constituer un fonds de réserve d’urgence pour les réparations imprévues. Un montant équivalent à 2 à 5 % de la valeur du bien par an est souvent suggéré.
- Règle des 50 % : Mettez de côté la moitié de vos revenus locatifs chaque mois pour les réparations, l’entretien, les impôts, l’assurance et autres coûts liés à votre propriété.
- Règle du 1 % : Prévoyez un budget pour l’entretien préventif, notamment la maintenance régulière de la plomberie, de l’électricité, du chauffage, et d’autres systèmes. Un montant équivalent à 1 % de la valeur du bien par an peut être une estimation raisonnable. Par exemple, si un bien est évaluée à 250 000 €, les frais d’entretien seront d’environ 2 500 € par an.
- Renouvellements et mises à jour : Prévoyez également des fonds pour les renouvellements périodiques, comme le remplacement de la toiture, de la plomberie ou de l’électricité. La durée de vie prévue de ces éléments peut varier, mais un budget équivalent à 1 à 3 % de la valeur du bien par an est généralement recommandé.
- Règle de la superficie : Mettez de côté entre 50 € et 100 € par metre carré pour les coûts d’entretien annuels (une rénovation légère coûte entre 250 et 750 € m²). Un bien locatif de 20 m² nécessitera donc entre 1000 € et 2000 € de frais d’entretien par an.
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